A l’Atelier Sfumato nous pratiquons toutes ces techniques :
-
- La lithographie
- L’eau forte
- Le burin
- La pointe sèche
- La manière noire
- L’aquatinte
- Le vernis mou
- Le monotype
- Le carborundum
- La gravure au sucre
- La gravure sur bois
- La linogravure
- Le gaufrage
- Les empreintes
- La photogravure
- La typographie
- Le cyanotype
- Le mokulito
- La gravure sur carton
- La gravure sur Tetrapak
- Le chine-collé
La lithographie
Lithographie de Françoise Legris
Lithographie de Tracy Mead
Lithographie d’Alexane Perrin
La lithographie repose sur le principe de répulsion entre l’eau et les matières grasses. Le support d’excellence de la lithographie est une pierre calcaire à grain très fin. Le tracé est exécuté directement sur la pierre au crayon ou à l’encre lithographique, posé à la plume ou au pinceau.
L’eau-forte
Eau-forte et aquatinte de Stéphane Bard-Uny
L’eau-forte est un procédé de gravure en creux ou taille douce sur une plaque métallique à l’aide d’un mordant chimique, tels que le perchlorure de fer ou le sulfate de cuivre. Sur la plaque de métal préalablement recouverte d’un vernis à graver l’artiste dessine son motif à la pointe métallique. La plaque est ensuite placée dans un bain d’acide qui « mord » les zones à découvert et laisse intactes les parties protégées.
Le burin
Burin de Michel Cailleteau
La burin est le nom de la technique et de l’outil, une lame d’acier de section carrée et coupée en biseau. L’artiste pousse la lame dans le métal, dégageant des copeaux ; il creuse des tailles nettes, sans rebord, d’une finesse et d’une profondeur variables. Les nuances de valeur sont obtenues par la modulation de l’épaisseur du trait et la densité des trames. Le resserrement des traits donne l’impression de volume et la variété du graphisme (pointillés, tailles croisées, parallèles) crée les effets de matière.
La pointe sèche
Pointe sèche de Michel Prskawiec
La pointe sèche est le nom de la technique et de l’outil qui permet sa réalisation. Elle consiste à gratter la surface de la plaque à l’aide d’une pointe aiguisée afin de retenir l’encre dans les barbes et les sillons obtenus.
La manière noire
Manière noire sur litho de Baltasar Cedron
Manière noire de Benjamin Becquet
La manière noire consiste à grainer uniformément la surface entière de la plaque à l’aide d’un outil, de manière à ce qu’elle s’imprègne de suffisamment d’encre pour en déposer une couche homogène sur le papier. Elle donne un grain fin à la matrice pour former des valeurs dégradées et veloutées. On appelle également ce procédé « gravure noire », « mezzotinte » ou « mezzoteinto » – demi-teinte en italien.
L’aquatinte
Aquatinte d’Emmanuelle Lecomte
L’aquatinte est un procédé qui permet de créer différents tons. On enduit la plaque d’une poudre granuleuse résistante à l’acide, composée de résine et de bitume. L’aquatinte permet d’obtenir des masses aux valeurs nuancées, à la manière d’un lavis.
Le vernis mou
Vernis mou de Véronique Vrignaud
Le vernis mou est une substante résistante à l’acide, composée d’environ 60 % de matière grasse, qui ne sèche pas et donc ne durcit pas. Sa consistance pâteuse permet de reproduire des textures sur la plaque ou des traits légers dessinés sur le papier.
Le monotype
Monotype de Denise Frechet
Monotype de Nadia Nakhlé
Le monotype, est une estampe obtenue par un procédé non reproductible. C’est un procédé propice à des marques spontanées, graphiques ou picturales. Une plaque en métal, en plexi ou toute autre surface lisse et imperméable fait office de support pour dessiner et peindre avec différents outils.
Le carborundum
Les propriétés abrasives du carborundum (carbure de silicium) permettent de créer des tons dégradés et des textures granuleuses. Cette technique utilise à la fois un matériau extrêmement dur et stable, le carborundum, et des vernis ou des résines qui durcissent au séchage. Le mélange pâteux des deux produits appliqués à la brosse et travaillés sur une plaque de métal donne en séchant une matière très dure, plus ou moins épaisse suivant la valeur du grain.
La gravure sur bois
Gravure sur bois avec dentelles collées « Faucon pélerin en tenue de soirée » de Valérie Baffet
La gravure sur bois est aussi appelée xylographie. Née en Chine, elle est toujours populaire dans toute l’Asie de l’Est pour imprimer des textes, des images et des motifs. Cette technique consiste à graver le motif en relief afin d’épargner l’image à la surface du bois.
La linogravure
Linogravure de Claudine Melcer
Le lineoléum est à l’origine un revêtement pour sol. Tendre et facile à découper, le lino est l’un des matériaux les plus tendres à travailler en taille d’épargne. Contrairement aux gravures sur bois, le lino offre une surface lisse et spongieuse dénuée de grain, ce qui minimise l’éventail de textures possibles, mais permet de graver dans n’importe quelle direction.
Le gaufrage
Gaufrage de Claudine Melcer
Le gaufrage désigne l’impression d’un dessin, d’une décoration ou d’un motif sur une surface, sans encre ni liquide. Il est obtenu par déformation du papier provoquée par une forte pression donnée sur une presse entre la partie femelle, la gravure, et la partie mâle, la contrepartie, qui doivent parfaitement s’accorder.
Les empreintes
Empreintes et carton de Judikaël Loucif
Les empreintes incarnent peut-être la gravure dans ce qu’elle a de plus direct et spontané. Elles consistent à encrer une surface texturée sur du papier.
La photogravure
Photogravure de Jean-Pierre de Villartay
La photogravure consiste à transférer une image sur une plaque photosensible qui pourra ensuite être gravée.
La typographie
Typo de Florence Bachelier
Typo et eau-forte de Florence Bachelier
La typographie (souvent abrégée en « typo ») désigne les différents procédés de composition et d’impression utilisant des caractères et des formes en relief, ainsi que l’art d’utiliser les différents types de caractères dans un but esthétique et pratique.
Le cyanotype
Cyanotype et collage illustrations « Un monde insolite » de Valérie Baffet
Le cyanotype est un procédé photographique monochrome négatif ancien, par le biais duquel on obtient un tirage photographique bleu de Prusse, bleu cyan. Cette technique a été mise au point en 1842 par le scientifique et astronome anglais John Frederick William Herschel.
Le mokulito
Mokulito et vernis mou contrecollé de Judikaël Loucif
Mokulito de Fabienne Huygevelde
Le mokulito, lithographie sur bois, a été inventé par l’artiste japonais Seishi Ozaku. Cette technique met à profit la nature contraire de l’huile et de l’eau sur une plaque en bois, préparée avec des dessins et des entailles.
La gravure sur carton
Gravure sur carton « L’arbre mort » de Brigitte Haury
Gravure sur carton « La conversation » de Brigitte Haury
La gravure sur carton est une technique de gravure en relief qui consiste à encrer un bout de carton préalablement gravé et découpé.
La gravure sur Tetrapak
Tetrapak de Florence Tedeschi
Tetrapak de Florence Tedeschi
Le tetrapak est, en général, un emballage alimentaire que l’on retrouve le plus souvent dans les briques de lait, de jus de fruit, etc. Il se découpe très facilement et peut se graver avec différents outils.
Le chine-collé
Chine-collé et photogravure de Jean-Pierre de Villartay
Le chine-collé est une technique pour inviter le collage, la couleur et la texture dans les estampes. Il consiste à transférer une image en faisant adhérer un papier fin à imprimer, avec de la colle, sur un support plus rigide au moment de l’impression.